BENOIT SANTOIRE
Benoit Santoire, Président de la Chambre nationale des commissaires de justice s’exprime sur l’intelligence artificielle et les professions du droit.
AVEC L’ACCESSIBILITÉ NOUVELLE DE CHATGPT, UN AGENT CONVERSATIONNEL, UN CHATBOT QUI UTILISE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR DIALOGUER OU DE GEMINI, LA NOUVELLE IA DE GOOGLE, LE SUJET DE L’IA EST DEVENU TRÈS GRAND PUBLIC ET SOULÈVE DE NOMBREUSES RÉFLEXIONS ET INTERROGATIONS. ET LES PROFESSIONS DU DROIT DANS TOUT CELA ? COMMENT VONT-ELLES NÉGOCIER CE FAMEUX VIRAGE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ?
Où en est-on du projet VictorIA lancé par les notaires ? Qu’en est-il des outils d’analyse prédictive et d’aide à la décision utilisés par les avocats ? Le tiers de confiance juridique saura-t-il garder la main face à un nouveau tiers de confiance technologique ? Comment les professions juridiques doivent-elles anticiper les avancées de l’intelligence artificielle ? La réponse de ChatGPT à la question « Quel rôle tiendra l’intelligence artificielle dans les professions du droit ? ».
Toutes ces questions sont cruciales pour les professions du droit qui doivent impérativement les étudier avec beaucoup de minutie et de prudence. On ne voit pas suffisamment arriver le bouleversement majeur que représente l’intelligence artificielle pour les commissaires de justice, pour les avocats ou les notaires notamment. Ils devront tous s’appuyer sur ces innovations et les conjuguer avec leur expertise et leur statut de tiers de confiance uridique.
